Pourquoi cette liste ?
Depuis le concours 2020, l’école du Louvre publie en octobre une « liste d’œuvres » à destination des candidats. Cette liste propose des exemples artistiques qui illustreront concrètement les arguments des candidats dans le cadre de l’épreuve de composition d’histoire de l’art (épreuve 3). L’utilisation de ces exemples est obligatoire, sans être exclusive.
Chez ePrépa, chacun de nos étudiants bénéficie d’un documents synthétique (35 pages) reprenant les éléments essentiels de chacune de ces 35 œuvres.
« Le troisième exercice de l’épreuve écrite du Concours d’entrée en premier cycle de l’École du Louvre est une composition d’histoire de l’art. La préparation de cet exercice est corrélée à un programme annuel formé par la liste d’oeuvres qui suit. Il s’agit d’acquérir une connaissance fine de ces oeuvres, de leur matérialité comme du contexte de leur création. Il est attendu des candidats qu’ils fassent appel à plusieurs des oeuvres de la liste pour illustrer leur démonstration.
Dans la mesure où les oeuvres, objets et monuments de cette liste sont accessibles en ligne sur les sites des institutions qui ont la charge de leur conservation et de leur valorisation, il est recommandé aux candidats de consulter en priorité les ressources documentaires proposées par ces sites.
En complément, les candidats pourront se référer à l’ouvrage, Histoire de l’art pour tous (Nadeije LANEYRIE-DAGEN, Paris, Editions Hazan, 2011), ou à tout autre ouvrage d’histoire générale de l’art.
Par ailleurs, l’École du Louvre met à disposition des candidates et des candidats les notices de deux oeuvres de la liste tirées des Manuels de l’École du Louvre, Art et archéologie : l’Égypte ancienne (Christiane Ziegler et Jean-Luc Bovot, Paris, École du Louvre, Réunion des musées nationaux, La Documentation française, 2001) et Archéologie et art précolombiens : la Mésoamérique (Eric Taladoire et Brigitte Faugère-Kalfon, Paris, École du Louvre, Réunion des musées nationaux, La Documentation française, 1995). »
Vous pouvez télécharger la liste des œuvres du concours 2024 :
Salon noir, grotte de Niaux, peintures rupestres, paléolithique supérieur (magdalénien), 17000-12000 avant J.-C., Ariège.
Statue de l’intendant Ebih-Il, dynastie archaïque IIIB, 2500-2340 avant J.-C., Syrie, Mari, temple d’Ishtar, albâtre, lapis-lazuli, coquille, bitume, H. 52,5 cm ; L. 20,6 cm ; Pr. 30 cm, Paris, musée du Louvre.
Triade d’Osorkon II, troisième période intermédiaire, XXIIe dynastie, 865-830 avant J.-C., Égypte, Karnak, pendentif en or et lapis-lazuli, H. 9 cm ; L. 6,6 cm, Paris, musée du Louvre. (Pour cette œuvre, se référer à la notice jointe.)
Porte d’Ishtar, VIe siècle avant J.-C., empire néo-babylonien, Irak (Mésopotamie), Babylone, briques à glaçure, H. 30 m ; l. 48 m, Berlin, Pergamon museum.
Sarcophage des époux, 520-510 avant. J.-C., Italie, Cerveteri, nécropole de la Banditaccia, terre cuite, polychromie, H. 114 cm ; L. 194 cm ; Pr. 74 cm, Paris, musée du Louvre
Théâtre d’Épidaure, IVe et IIe siècle avant J.-C., 20 m de diamètre pour l’orchestre ; 58 m de rayon au sommet des gradins, Épidaure.
Nymphée souterrain, Villa de Livie, Ier siècle avant J.-C., fresques, 5,90 m ; 11,70 m, Rome, Musée national romain (palais Massimo alle terme)
Masque en mosaïque, culture Teotihuacàn, IIIe-IVe siècle après J.-C., Mexique, Texmelincàn (Malinaltepec), Etat de Guerrero, pierre métamorphique, turquoise, nacre, coquillage et obsidienne, H. 21 cm, Mexico, musée national d’anthropologie. (Pour cette œuvre, se référer à la notice jointe.)
Abbaye de Jumièges, VIIe siècle, XIe siècle, XIIIe siècle, XVIIe siècle, Seine-Maritime.
Khirbat al-Mafjar (Palais d’Hisham), dynastie des Ommeyyades, 1re moitié du VIIIe siècle, Jéricho.
Dame au chignon mingqi, dynastie Tang, VIIIe-IXe siècles, terre cuite, engobe clair et polychromie, H. 47cm, Paris, musée Guimet.
Icône du Christ bénissant et de la Vierge orante, 1re moitié du XIIe siècle, Constantinople (Byzance), lapis incrusté d’or, argent doré, filigranes, cuivre, mastic-cire (?), pierres précieuses, H. 10 cm ; l. 8,3 cm, Paris, musée du Louvre.
Vierge en majesté, 4e quart du XIIe siècle, Auvergne, bois polychrome, H. 80 ; l. 32 ; Pr. 29 cm, Paris, musée de Cluny.
Tenture de l’Apocalypse, vers 1375-1380, tapisserie, H. 4,5 m ; l. 100 m, dimensions approximatives, château d’Angers, Maine-et-Loire.
Enguerrand Quarton, Pietà de Villeneuve-lès-Avignon, 1455, huile sur bois, H. 1,63 m ; l. 2,18 m, Paris, musée du Louvre.
Andrea Mantegna, La chambre des époux, 1465-1474, fresques, Mantoue, palais ducal.
Andrea del Verrocchio, Statue du Colleone, 1483-1488, H. 4 m ; l. 3,8 m, bronze, Venise, Campo dei Santi Giovanni e Paulo.
Raphaël (Raffaello Sanzio da Urbino), La Fornarina, 1518-1519, huile sur bois, H. 85 cm ; l. 60 cm, Rome, galerie nationale d’art antique (palais Barberini).
Pierre-Paul Rubens, La chasse au tigre, 1615-1617, huile sur toile, H. 2,482 m ; l. 3,183 m, Rennes, musée des Beaux-Arts.
François Anguier, Effigie funéraire de Jacques de Souvré, 1667, marbre, H. 1,06 m ; l. 1,97 m ; Pr. 0,555 m, Paris, musée du Louvre.
Hyacinthe Rigaud, Portrait de Louis XIV en costume de sacre, 1701, huile sur toile, H. 2,77 m ; l. 1,94 m, Paris, musée du Louvre.
Jean-Antoine Watteau, Pèlerinage à l’île de Cythère, 1717, huile sur toile, H. 1,29 m ; l. 1,94 m, Paris, musée du Louvre.
Anne Vallayer-Coster, Les attributs de la peinture, de la sculpture et de l’architecture, 1769, huile sur toile, H. 90 cm ; l. 121 cm ; Paris, musée du Louvre.
Tabatière du duc de Choiseul, 1770-1771, or, gouache sur vélin, cristal, H. 2,4 cm ; L. 8 cm ; l. 6 cm, Paris, musée du Louvre.
Pierre Kintzing, David Roentgen, Automate, joueuse de Tympanon, 1784, bois, acier, ivoire, laiton, soie, fibre indéterminée, liège (?), cire (?), caoutchouc (?), laine (feutre), alliage ferreux (pour les clefs), peau (de buffle), ensemble avec table et socle à tiroir et clef : H. 122,5 cm ; l. 123 cm ; L. 65 cm ; automate seul : H. 51 cm ; l. 53 cm ; L. 49 cm, Paris, musée des arts et métiers.
Jean Broc, La mort d’Hyacinthe, 1801, huile sur toile, H. 1,765 m ; l. 1,26 m, Poitiers, musée Sainte-Croix.
Statue protectrice Nkishi, population Songye, sous-groupe Kalebwe, XIXe siècle, République démocratique du Congo, bois, cuivre, fer, fibres végétales, peaux de reptiles, amalgame de substances diverses, pigments (ancien pagne et bâton perdus), H. 86,5 cm ; l. 30 cm ; Pr. 27 cm, Paris, musée du quai Branly – Jacques Chirac.
Camille Claudel, Les causeuses dites aussi Les bavardes, 1895-1897, onyx, bronze, H. 44,9 cm ; l. 42,2 cm ; Pr. 39 cm, Paris, musée Rodin.
Sonia Delaunay, Prismes électriques, 1914, huile sur toile, H. 2,50 m ; l. 2,5 m, Paris, musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou.
Georgia O’Keeffe, Red, Yellow and Black Streak (Stries rouge, jaune et noir), 1924, huile sur toile, H. 101,3 cm ; l. 81,3 cm, Paris, musée d’art moderne – Centre Georges Pompidou.
Berenice Abbot, City arabesque, 1938, photo, tirage gélatino-argentique, H. 33,6 cm ; l. 24,7 cm, Princeton, University Art museum.
Christian Dior, Robe Junon, 1949, soie, plastique, New York, Metropolitan Museum of Art.
Martial Raysse, Made in Japan – La grande odalisque, 1964, peinture acrylique, verre, mouche, passementerie en fibre synthétique, sur photographie marouflée sur toile, H. 130 cm ; l. 97 cm, Paris, musée national d’art moderne – Centre Georges Pompidou.
François Morellet, Esprit d’escalier, 2010, vitraux, Paris, musée du Louvre.
Jean Nouvel, Louvre Abu Dhabi, 2017, Abu Dhabi.
